Lorsqu’on fait face au handicap, on a souvent l’impression d’être seul(e) devant les défis que nous rencontrons dans notre vie de tous les jours. En écoutant les témoignages et les récits des familles qui sont confrontées au handicap. Il y a toujours le même sentiment qui revient « la solitude », on se sent seul(e) même en présence du reste de la société. Car les préjugés et les biais inconscients influencent souvent le jugement que la société porte sur ces familles.
Il y a beaucoup d’inquiétudes, d’angoisses et de questionnements qui entourent la santé et l’éducation de nos enfants. La plupart des familles qui ont un enfant handicapé rencontrent des obstacles plus importants.
Cela amène les familles à se poser constamment des questions : Que va devenir mon enfant si je ne suis plus de ce monde ? Je suis conscient(e) que mon enfant ne pourra pas être totalement autonome.
Une connaissance m’a confié que son enfant a un quotient intellectuel très élevé, mais son autisme est un handicap à son épanouissement scolaire. « En tant que mère, je ressens une grande douleur. J’ai dû me résigner et accepter son handicap, mais c’est difficile en tant que parent lorsqu’on prône l’éducation, lorsqu’on a mené des luttes et des actions pour que chaque enfant ait accès à la scolarité. »
Une autre connaissance me confie : « J’ai dû consulter plusieurs spécialistes pour m’assurer que mon enfant puisse bénéficier d’un suivi psychologique approprié. Ce fut un processus long et épuisant. J’ai mis mes connaissances à contribution et sollicité de l’aide auprès de divers organismes pour que mon enfant reçoive un traitement. C’est épuisant sur le plan physique et émotionnel. On se demande si on va y arriver. »
Ces mots nous touchent profondément, éveillent en nous un sentiment d’empathie et nous incitent à adopter une attitude bienveillante envers les personnes en situation de handicap.
Le récit de Marie pourrait être votre propre histoire, celle d’un membre de votre famille ou de votre entourage. Vous n’êtes pas seul dans ce combat, et il est normal de se poser des questions sur l’avenir. Le handicap ne doit pas être considéré comme une fatalité.