Maman Lucienne Medou, s’occupe seule de ses enfants avec amour et attention. Elle est la mère de Arnaud, un garçon atteint de trisomie 21. On n’imagine pas la souffrance, la douleur et la solitude de vivre le handicap au quotidien. Elle s’est adaptée et elle a dû faire le deuil d’un enfant “normal” et s’efforce de donner à Arnaud une vie pleine d’amour et de possibilités.
Arnaud, ce jeune homme de 28 ans porteur de trisomie, dont le handicap a bouleversé la vie de sa mère et de sa famille, dans une société camerounaise qui ne veut pas s’interroger sur ces mères qui peinent à élever leurs enfants, afin de leur permettre de mieux s’insérer dans la société. Au Cameroun en particulier, et en Afrique en général, la trisomie 21 est classée comme une maladie rare. Elle ne bénéficie pas encore de politiques publiques spécifiques. De ce fait, les personnes qui en sont porteuses ne jouissent pas encore d’un encadrement adéquat. Ce déficit d’encadrement est aggravé par le regard social stigmatisant sur les personnes en situation de handicap et leurs familles respectives, en raison des représentations sociales liées aux traditions.
Cependant, la dimension psychologique et médicale de la trisomie 21, ainsi que sa genèse, nécessitent une approche différente et spécifique. Comme l’a si bien dit Madame Lucienne Medou, enseignante : « Il ne s’agit pas ici d’une tristesse ou d’une douleur, il ne s’agit même pas de la pitié que l’on ressent, mais d’un état bien plus préoccupant et tout à fait particulier. Accepter ses enfants trisomiques, les accompagner et les guider » pour qu’ils puissent se reconnaître dans notre société.
Maman Lucienne Medou est une mère qui constate avec affliction que son mari et son entourage n’éprouvent que du rejet pour Arnaud, simplement parce qu’il est « différent». La souffrance devient intense et constante d’année en année. Nous devons lutter contre les préjugés et la stigmatisation, et œuvrer pour un monde où chaque individu, quelle que soit sa condition, peut trouver sa place et être respecté.
« J’aimerais que vous me souteniez pour qu’Arnaud puisse suivre une formation en élevage. J’ai commencé à mettre en place une ferme pour qu’il s’occupe et devienne responsable. Mon souhait le plus cher est que mon fils fonde une famille et que je devienne une grand-mère. » Dit-elle.
Madame Lucienne Medou a besoin de votre soutien et de votre générosité.